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Négociations commerciales 2024 : le texte adopté par la Commission des affaires économiques du Sénat

Articles 19 octobre 2023
Droit commercial et droit de la distribution

Le 18 octobre, la Commission des affaires économiques du Sénat a examiné, et modifié, le projet de loi portant « mesures d’urgence pour lutter contre l’inflation concernant les produits de grande consommation », adopté le 9 octobre dernier par l’Assemblée nationale.

 

  • Dorénavant, le projet de loi s’appliquerait à « tout distributeur de produits de grande consommation exerçant une activité de commerce de détail à prédominance alimentaire dans ses relations commerciales avec tout fournisseur », et à « toute convention entre un fournisseur et un distributeur portant sur des produits ou des services commercialisés sur le territoire français… ».
  • Pour les fournisseurs dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes au cours du dernier exercice clos, est supérieur ou égal à 350 millions d’euros, les négociations commerciales devront être terminées au plus tard le 31 janvier 2024 et prendront effet au plus tard le 1er février 2024.
  • Pour les fournisseurs dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe au cours du dernier exercice clos, est inférieur à 350 millions d’euros, les négociations commerciales devront être terminées au plus tard le 15 janvier 2024 et prendront effet au plus tard le 16 janvier 2024.
  • Les conditions générales de vente (CGV) devront être communiquées au plus tard, soit le 30 novembre 2023 pour les fournisseurs dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 350 millions d’euros, soit le 15 novembre 2023 pour les fournisseurs dont le chiffre d’affaires est inférieur à 350 millions d’euros.

 

A noter que la référence au « chiffre d’affaires réalisé en France » a été supprimée du texte et la précision « le cas échéant consolidé ou combiné en vertu des lois et règlements applicables à leur forme sociale » y a été ajoutée. Le chiffre d’affaires annuel du fournisseur à prendre en compte semble donc être celui du « groupe » entier.

 

Les sanctions en cas de non-respect de ces nouvelles dispositions sont renforcées dans cette version du projet : Tout manquement serait passible d’une amende administrative plafonnée à 200 000 € pour une personne physique et 5 000 000 € pour une personne morale, par infraction constatée.

 

Le texte sera examiné en séance publique du Sénat le 26 octobre prochain.

Auteurs

Thierry
Titone
Avocat - Associé
Caroline
Ruiz Palmer
Avocate - Senior Manager
Louisa
Imatte
Avocate
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