Ce nouveau projet de décret a vocation à permettre des ajustements en matière d’activité partielle « pour répondre aux enjeux liés à la crise sanitaire ».
Désormais, le projet de décret prévoit que les entreprises d’au moins cinquante salariés devront accompagner leur demande préalable de l’avis rendu par le CSE.
Dans un premier temps, l’article 7 de l’ordonnance n°2020-460 du 22 avril 2020, modifiant l’article 1er de l’ordonnance n°2020-346 du 27 mars 2020, a prévu que pour les salariés ayant conclu une convention individuelle de forfait en heures sur la semaine, le mois ou l’année incluant des heures supplémentaires :
Le projet de décret précise que :
Par ailleurs, le projet de décret prévoit que les Direccte sont autorisées à abandonner le recouvrement des sommes indument perçues par les employeurs qui auraient, de bonne foi, intégré au salaire de référence des heures supplémentaires non structurelles au titre des mois de mars et d’avril 2020 pour le calcul de l’indemnité et de l’allocation d’activité partielle, dès lors que les demandes d’indemnisation ont été déposées avant l’entrée en vigueur du projet de décret.
En cas de trop-perçu au titre des sommes versées dans le cadre de l’activité partielle ou de non-respect, sans motif légitime, des engagements mentionnés dans la décision d’autorisation, la Direccte peut demander à l’entreprise de rembourser à l’Agence de services et de paiement les sommes dues dans un délai qui ne peut être inférieur à 30 jours.
Le cas échéant, l’employeur est tenu de procéder aux régularisations des sommes versées aux salariés et des contributions et cotisations sociales afférentes.
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Deborah David, associée chez De Gaulle Fleurance et spécialiste en droit social, étai...
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